Scotchés dès le premier épisode (notre critique), on a dévoré la saison 1 de Counterpart qui s’est révélée incontournable !
Maestria scénaristique. D’abord volontairement flou, le fil narratif de Counterpart se délie petit à petit pour développer un thriller dystopique magistral. Deux mondes identiques, ou presque, voient deux J.K. Simmons s’évertuer à sauver les pots cassés de ces Terres respectives. On n’en dit pas plus, mais on vous conseille vivement d’aller vous perdre dans un dédale policier ultra maîtrisé et qui sent bon le polar noir des années 50, saupoudré délicatement de science-fiction. On est happé dans un show qui distribue ses cartes avec soin, au moyen de rebondissements inattendus, de personnages parfaitement écrits, le tout magnifié par une réalisation soignée.
Ambiance unique. Si sur le papier Counterpart est exemplaire, à l’écran c’est un plaisir de tous les plans. Avec ses tons gris, et ses plans aussi fixes que ses décors sont aseptisés, la série de Starz ne fait que mettre en avant par des cadrages simples son casting exceptionnel. Toute l’attention du show est centrée sur J.K Simmons et ses collègues, qui donnent ici le meilleur de leur performance pour une série dont la fin ouverte nous aurait amplement récompensé, même si la suite s’annonce tout aussi culte !