Avouons-le, on n’attendait pas grand chose de ce Coco qui semblait faire beaucoup de bruit pour rien du côté de Disney Pixar. Fous que nous étions…
Bien pensé. Il faut reconnaître tout le travail accompli par les réalisateurs Lee Unkrich et Adrian Molina sur ce film, ne serait-ce que sur la construction de leur deux mondes. D’un monde des vivants horizontal et quasi monochrome, on passe à un festival de couleurs et de verticalité une fois chez les morts. Chaque élément du récit s’avère réfléchi, à sa place, amenant petit à petit, parfois discrètement et parfois moins, à une réflexion plus globale sur la vie, la mort, l’héritage familiale, le souvenir…
Vague d’émotions. Le long-métrage s’apparente même à un tsunami : il commence avec des lourdeurs répétitives sur la famille avant de se calmer pour laisser son récit s’installer et monter en puissance… et nous submerger dans son dernier tiers. En jouant ainsi sur le degré de subtilité des thèmes abordés, le film navigue entre ton sombre et coloré et ménage efficacement ses twists. Coco parvient dès lors à provoquer de véritables ascenseurs émotionnels qui n’émerveille pas une fois, mais plusieurs.
Un commentaire
Superbe donne envie