Mielleux à en vomir, Cinquante nuances plus sombres est encore plus effroyable que son prédécesseur. Le sexe en moins, la vanille en plus.
Christian dépose les armes. Cette fois c’est fini, il ne se bat même plus. Allons- y pour une relation pseudo normale. Au point où en est le scénario, ça ne peut pas être pire. Eh bien si ! Il ne se passait déjà pas grand chose dans le premier opus, mais là, on croirait que le scénariste est mort avant d’entamer son « œuvre ». Anastasia est toujours aussi niaise et lui ne possède que deux expressions faciales : content, pas content. Mais ils s’aiment, c’est le bonheur. Véritable condensé de papillons, licornes et arcs-en-ciel. On attend même le moment où Mr Grey va échanger son fouet contre une peluche panda ! Beurk !
Attention, des scènes peuvent choquer. Le milliardaire ne donne plus dans la « baise perverse » (dixit Anastasia), et nous épargne alors la vision d’horreur de deux êtres forniquant contre leur grè (ils ne peuvent toujours pas s’encadrer). Cependant, Cinquante nuances plus sombres peut définitivement nuire à votre santé de cinéphile aguerri. Leur jeu d’une dissonance épouvantable a de quoi anéantir votre amour pour le septième art. Une fausseté époustouflante, sincèrement douloureuse à regarder.