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Accueil - Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille
Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille
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Littérature

Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille

Céline Spreux Céline Spreux15 juillet 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Celui qu’on croyait mort de Talih Floder explore une théorie troublante : et si Hitler avait possédé un frère jumeau muet et « non maléfique », sacrifié pour permettre sa fuite ? Cette hypothèse improbable devient pourtant le cœur d’un thriller uchronique efficacement romancé. Par conséquent, l’auteur transforme une des théories du complot les plus tenaces du XXe siècle en un récit qui mélange grotesque historique, mise en scène macabre et satire grinçante.

Les théories sur la survie d’Hitler semblent aujourd’hui épuisées. Néanmoins, l’auteur de Celui qu’on croyait mort relance cette affaire en y injectant un ingrédient inédit et glaçant : un jumeau caché, handicapé mental et muet, utilisé comme doublure parfaite. Ainsi, le corps découvert dans le bunker ne serait pas celui du monstre en personne, mais celui d’un frère invisible, élevé en secret, sacrifié sans un mot.

Cette théorie du complot devient alors un roman captivant qui questionne l’histoire officielle. De plus, l’auteur utilise cette uchronie pour créer une tension narrative constante entre réalité historique et fiction spéculative.

L’auteur derrière le mystère

Talih Floder représente une nouvelle génération d’auteurs aux origines variées. Cependant, il cultive délibérément le mystère autour de sa personne : son écriture, son univers, et même son identité personnelle semblent indissociables de la lecture de son œuvre. En effet, il propose une expérience littéraire où le fond historique ne sert pas seulement à documenter, mais à questionner et provoquer le lecteur. Celui qu’on croyait mort marque ses débuts littéraires avec ambition.

Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille
@Talih Floder

La fuite ou l’art du théâtre macabre

Dans cette version alternative de l’Histoire, le dictateur redevient un homme déchu. Finalement, il n’apparaît plus que comme une caricature de lui-même : obèse, alcoolique, paranoïaque, errant dans un décor de fin du monde. L’ancien Führer se transforme en vieillard déguisé, une ombre fuyante, plus grotesque que terrifiante.

Par ailleurs, il ne possède plus de plan grandiose. Désormais, il ne lui reste qu’une canne volée à un aveugle et une barbe poivre et sel. Cette chute rappelle un épisode perdu de Black Mirror ou une très longue chute en miroir de la grandeur passée.

L’ombre silencieuse d’un frère sacrifié

Malgré son silence, le jumeau Alois constitue la pièce manquante du puzzle narratif. Incapable de parler, incapable de fuir, incapable même de choisir, il incarne ce que l’autre a piétiné : la faiblesse, l’oubli, la part d’humanité sacrifiée. Il représente le négatif de la photo officielle, celui qu’on ne montre jamais. Pourtant, c’est lui qui rend l’autre possible.

Le récit questionne ainsi la responsabilité, la transmission, le poids d’un nom qu’on n’a pas choisi. En conséquence, il laisse un goût amer : l’Histoire, parfois, ne possède qu’un seul visage… mais deux corps distincts.

Une filiation littéraire assumée

Cette œuvre évoque inévitablement Éric-Emmanuel Schmitt (La Part de l’autre) et son Hitler devenu artiste. On pense également à Pierre Bayard, qui démonte les récits officiels pour réécrire la vérité depuis la fiction, notamment avec La Vérité sur Ils étaient dix. Enfin, Romain Puértolas (Ma vie sans moustache) explore aussi un dictateur planqué en Patagonie.

Cependant, l’auteur ne cherche pas la réhabilitation. Au contraire, il joue avec l’uchronie pour en faire une enquête à haute tension, à la frontière du roman noir, du grotesque historique et de la fable morale. Un exercice délicat, mais mené tambour battant avec une maîtrise surprenante.

Style sec, humour noir et inconfort maîtrisé

Le style demeure direct, fluide, souvent mordant, parfois presque clinique. L’auteur refuse d’enrober ses propos. Il montre sans détour le corps dégradé, la fuite misérable, la solitude sordide. Derrière tout cela, une mécanique romanesque bien huilée fonctionne avec juste ce qu’il faut d’humour noir pour qu’on grimace au lieu de rire.

Le malaise n’est jamais loin de la surface. Et c’est exactement le but recherché par l’auteur.

Talih Floder – Celui qu’on croyait mort, éditions Librinova, 280 pages, paru le 27 mai 2025.

Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille
@Librinova

Avis

8 Inglorious twin

Celui qu'on croyait mort constitue un premier roman dérangeant et audacieux, qui ose jouer avec l'Histoire sans jamais sombrer dans la provocation gratuite. En imaginant un double sacrifié pour faire disparaître le dictateur, Talih Floder fabrique un récit noir, intime et presque philosophique, sur la monstruosité, la fuite, et ce qu'on laisse derrière soi.
Une réussite inattendue, à la croisée de la fiction historique et du thriller d'idées qui mérite l'attention des amateurs de littérature contemporaine.

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