Ces derniers temps, Netflix nous paraissait se reposer sur ses lauriers, voire carrément sombrer comme avec Gypsy. Puis vint Castlevania et dans le sang, le miracle fût.
Bonne adaptation. Les fans de la célèbre saga vidéoludique peuvent respirer, la série dirigée par Warren Ellis se montre fidèle sans tomber dans le copier-coller. L’histoire mélange ainsi des éléments de plusieurs opus de la licence sans dénaturer les personnages. On y retrouve notamment la colère vengeresse de Dracula, le tiraillement d’Alucard et le fouet de Trevor Belmont. L’animation, bien qu’en deçà par moment, rend hommage à l’esprit du jeu et l’atmosphère se veut bien glauque comme il faut.
Inspirée. Absolument pas tout public, le show ne lésine pas sur l’hémoglobine et les têtes tranchées. Mais loin de se contenter de ne faire que du gore, Castlevania brille également par son récit mettant en évidence le fanatisme religieux et la déshumanisation. Une originalité bien amenée et surtout bienvenue qui permet à la série de gagner en profondeur. Au final, on reste avec un seul regret : celui de n’avoir que quatre épisodes à se mettre sous la dent. Vivement la saison 2 !