Même si elle ne fut pas récompensée, l’académie lui ayant préféré Julianne Moore, la nomination de Jennifer Aniston au Golden Globe de la meilleure actrice dans un drame prouve à quel point Cake lui fit du bien.
Le film de Daniel Barnz (Sortilège) peut en effet compter sur l’actrice et réciproquement pour tenter de passer outre ses défauts. Lent, le long peine à se renouveler sur sa durée, nous rejouant parfois la même partition à un ou deux clignements de cils près. La galerie de seconds rôles, elle, manque de caractère – à l’exception d’Adriana Barraza – et semble exister uniquement dans l’objectif de mettre son héroïne torturée en avant.
Une autoroute pour Jennifer Aniston qui en profite pour dévoiler ses plus beaux atouts. Pour la première fois de sa carrière, l’ex-Rachel de Friends ne compte pas sur son physique pour maintenir l’attention du spectateur. Cake lui permet de nous faire découvrir toute une palette d’émotions, la star utilisant la lenteur du film pour se révéler par petites touches, laissant entrevoir des changements presque imperceptibles sur le moment, mais bien présents. Du pain bénit pour Aniston qui prouve qu’il faudra compter avec elle à l’avenir.
Cake sort le 8 avril 2015