S’il a quitté NCIS après treize ans de bons et loyaux services, laissant de nombreux fans déboussolés, Michael Weatherly a vite trouver de quoi rebondir. Pas sûr qu’avec Bull, il parvienne à faire oublier Anthony DiNozzo.
Personnage insipide. Les amateurs de NCIS se seront pas dépaysés face au Dr. Jason Bull : il déborde de confiance en lui, il a le sourire charmeur, et il aime bien jouer le chef. Bref, du Tony sans Gibbs pour le contrôler. Le seul détail qui change : la capacité de Michael Weatherly de plisser les yeux toutes les minutes pour montrer à quel point il a tout compris mieux que tout le monde. Si le caractère de DiNozzo le rendait attachant, Bull en devient agaçant…
Série procédurale sans fanfare. Le décor en lui-même nous semble casse-gueule dès le premier épisode : les meilleurs des meilleurs réunis… pour disséquer le comportement des jurés. On a du mal à y croire… D’autant que le show mélange le procédural, l’enquête criminelle, et s’inspire ouvertement du Mentalist avec un peu de Minorité Report. Le tout appuyé par une réalisation qui se veut trop gourmande dans ses idées sans que cela fonctionne vraiment. On parie que Bull ne l’avait pas vu venir celle-là !