Après 2 saisons haletantes, Bloodline tire sa révérence en offrant aux Rayburns une troisième saison intéressante mais légèrement étouffante tant le rythme est lent avec un arrière-goût d’inachevé.
Shakespearien. La saison 3 reprend pile où on s’était arrêté : John en fuite, Marco mort et Meg ayant tout dévoilé à sa mère. On aurait pu s’attendre à une course contre la montre. Mais non. Quelques rebondissements permettent de susciter notre intérêt. Pour le reste on a l’impression d’être dans une lente tragédie de Shakespeare avec un premier acte intéressant mais un climax trop simple et beaucoup trop rapide et dont l’issue s’avère trop incertaine.
John ce héros. Le plus intéressant est probablement le cas de John Rayburn. L’homme a tout d’un héros tragique dont sa résilience est exceptionnelle. Il peut compter sur le jeu magnifique de Kyle Chandler pour nous donner des frissons, encore plus quand il est secondé par Ben Mendelsohn. Il redonne ses lettres de noblesse à une famille dont les autres protagonistes sont soit trop effacé (Meg), soit énervant (on aurait envie de coller des claques à Belle et Kevin) pour qu’on y prête attention. Dommage que sa fin soit si rapide et si floue comme si les scénaristes n’avaient pas envie de lui dire au revoir. Nous non plus, surtout de cette façon.
Un commentaire
Et oui trop court…. ils avaient prévu 6 saisons, on leur (nous) en laisse 3…
Un bijou de série qui s’arrête pour des histoires de gros sous…