Blood Drive ne plaira pas à tout le monde et tant mieux, ce n’est pas le but. Durant 13 épisodes, la série se sera offerte une plongée exhaustive dans le Grindhouse avec un plaisir non dissimulé.
Le grand déballage. On le sentait venir dès le pilote, le show n’avait pas l’intention de se cantonner à sa course de la mort. Non, Blood Drive entend rendre hommage à tous les genres de nanars horrifiques et on en a pour notre argent : asile de fous, cannibales, orgie sanglante, zombies, robots tueurs … Chaque épisode nous offrait un nouveau décor, un nouveau style, parvenant ainsi à se renouveler sans changer d’un iota l’esprit originel. Un procédé qui entraîne toutefois un défaut inévitable : un déséquilibre qualitatif entre les épisodes.
36e degré. Si vous cherchez une série sérieuse, passez votre chemin. Blood Drive s’assume pleinement et fait preuve de beaucoup d’auto-dérision quant à son concept. Les scènes au sein de la direction de Heart ont ainsi tendance à casser le quatrième mur en se plaçant du point de vue du spectateur et de ses envies. On assiste alors à une sorte de télé-réalité gore, mais jouissive. De quoi nous faire regretter son annulation à l’issue de cette première et donc dernière saison.