Depuis trois saisons, le grand Raymond Reddington et sa Blacklist étaient les maîtres de la série, le fil conducteur. Cette fois, ce cher Red perd ses galons de personnage principal pour laisser la place à Elisabeth Keen et ses soucis familiaux.
Passé et présent se mêlent alors avec une pointe de bébé et de mariage dans l’équation. Et jusqu’au milieu de la saison, le croisement était plutôt bien dosé. Puis, il a fallu que les scénaristes viennent caser de nouveaux personnages ainsi que des intrigues inédites. Enfin inédites… Pour la série, mais déjà vues et revues dans les fictions du genre et surtout bien prévisibles. Sans compter que la trame la plus intéressante n’est toujours pas résolue, et traîne en longueur depuis le pilote.
Dommage pour un show dont les cliffhangers accrochaient le spectateur et dont les acteurs étaient tous excellents. Cette fin de saison agace autant qu’elle déçoit et met de côté son plus bel atout : James Spader, magistral en criminel cynique et arrogant.
The Blacklist est diffusée sur NBC aux Etats-Unis et sur TF1 en France.
Article écrit par Marie Salammbô.