Si on a certaines expectations pour le retour de nos séries chéries, elles ne sont rien à côté de l’impatience qu’on avait de retrouver Billions et ce début de saison 3 est, comme prévu, magistral.
Juste parfait. Depuis que nos yeux se sont posés sur Billions (notre critique de la saison 1, et 2), on ne tarie pas d’éloges quant à ce drame rhétorique au cœur de la haute finance à New York. On retrouve donc nos protagonistes, les excellents Paul Giamatti et Damian Lewis, qui s’effacent petit à petit devant les seconds rôles qui prennent de plus en plus d’importance. Si chacune des saisons précédentes mettait un vainqueur en avant par rapport à l’autre, ils sont maintenant tous les deux dans de beaux draps, obligés de compter sur leurs subordonnés ou d’anciens rivaux.
Un changement bienvenu. Si le rapport de force est toujours sous-jacent dans Billions, l’argent faisant le bonheur de tous nos protagonistes véreux, fonctionnaires ou profiteurs, c’est maintenant l’heure de passer la main aux petits nouveaux. À la manière de Baron Noir, les personnages prennent du recul sur leur fonction, distillant conseils et manipulations depuis l’ombre pour, et on n’attend que ça, revenir flambant neufs sous le feu des projecteurs. Un incontournable de la télévision.