On se rapproche doucement de la fin et Un jour sans Jésus n’a pas l’intention de calmer le rythme. Mieux, ce tome 4 en profite pour se payer une bonne vieille référence au septième art !
Hasta la vista, apôtres ! Introduit rapidement à la fin du dernier volume, le Persecutor rentre en scène ! Ce clone du Terminator, mais version biblique (ou presque) semble être d’ailleurs le seul adversaire intelligent de nos onze héros, le reste continuant à se démêler au milieu de tous ces quiproquos. Il faut dire que la situation ne va pas en s’arrangeant puisque l’ensemble des protagonistes est désormais réunis au même endroit. La fin du foutoir n’est pas pour tout de suite…
Des bulles acérées. Petit plaisir de voir la bande dessinée retrouver un peu de sa verve. On n’atteint pas encore le niveau de leurs débuts, mais les dialogues ont repris du poil de la bête. Plus acérées, plus vives, plus absurdes, les répliques fusent dans tous les coins au fur et à mesure que la colère monte. D’autant que les auteurs détournent toujours aussi bien les événements, quitte à choquer plus d’un catholique. Quel plaisir de vivre Un jour sans Jésus !