Après deux saisons assez similaires, Banshee passe aux choses sérieuses et embrasse pleinement son statut d’action-série violente et gore. Àmes sensibles s’abstenir.
Le shérif Lucas Hood (Antony Starr) ne fait définitivement plus dans la dentelle et l’aspect brutal du show monte crescendo au fil des épisodes, certains mettant la barre très haute à ce niveau. Les fans de la première heure apprécieront l’aspect toujours plus décomplexé de Banshee, les autres se plaindront d’un scénario devenu un peu trop « gourmand ».
Cette saison 3 multiplie les « emmerdes » et, comme le shérif, le spectateur ne sait plus où donner de la tête. Les ennemis foisonnent, sacrifiant la narration pour un déluge d’hémoglobine. Si certains personnages en ressortent victorieux comme Proctor ou Gordon, d’autres finissent par énerver à l’image de la petite Deva. Heureusement, pour se renouveler Banshee a encore quelques cartes dans sa manche dont un nouvel adjoint intriguant.
La mise en scène reste l’un des points forts de la série et le retour en arrière de l’épisode 6 est sans doute l’une des meilleures idées de cette troisième saison. On reprendrait bien un verre.