Qu’il s’agisse de sa trilogie Cornetto ou de son monumental Scott Pilgrim, Edgar Wright a toujours aimé reprendre les codes d’un genre à sa sauce. Avec Baby Driver, le réalisateur nous sert son long-métrage le plus épicé.
Rapide et furieux. On aurait pu y voir un ersatz de Drive ou un énième film de braquage, mais c’était sans compter sur la folie et le talent d’un cinéaste qui a décidé d’exploser les clichés dès les premières secondes en imposant son rythme. On est immédiatement emporté dans ce déchaînement d’adrénaline millimétré, ces courses de dingues, ce casting exceptionnel et cette coolitude absolue qui imprègne toute l’œuvre jusqu’au générique de fin.
Quand la musique est bonne… Une réussite vrombissante due à un « Awesome Mix » où la bande-son omniprésente, tel le véritable personnage principal sur lequel repose le scénario, donne l’allure et les images jouent le rôle de montage sonore. Edgar Wright crée ainsi une parfaite symbiose visuelle et auditive qu’il saura faire monter en puissance. Baby Driver s’écoute autant qu’il se regarde et surtout, nous met une sacrée baffe.