Sept ans que l’on attendait le retour du cowboy de l’espace et pionnier de l’acid-jazz, le bien nommé Jamiroquai. Un laps de temps qui a permis à Jay-Kay d’explorer les profondeurs du cosmos pour en ressortir groggy par les vapeurs électro-funk d’Automaton, huitième album plutôt réussi dans l’ensemble.
Cyberfunk. Vos Air Mag sont bien autolaçées ? Votre veste bien autoséchée ? Parce que c’est un véritable retour vers le futur que Jamiroquai nous propose avec Automaton. Une plongée vertigineuse dans les années 70-80 mais sans les artifices has been que sont les pattes d’éléphant et autres boules à facettes. Se réappropriant les sonorités disco/funk qui ont fait leur succès, le groupe emmené par Jay-Kay y insuffle une grosse touche électro empruntée à la french-touch. Un pari rétro-futuriste risqué mais qi fait mouche.
Oldschool. Si les envolées robotiques sur certains morceaux en déconcerteront plus d’un, le roi du funk cosmique ne renie pas les morceaux plus oldschool (les tubesques Cloud 9 et Shake It On) dont la basse lourde et frénétique en est la signature. On regrettera le petit coup de mou au milieu de l’album (Summer Girl, Dr Buzz), vite oublié par le groove communicatif de la fin (Vitamin, Carla) et toute l’énergie funk/cosmique d’Automaton.
2 commentaires
Je suis en train de l’écouter et j’aime vraiment le son et le style en général…
Quelle surprise, ce nouvel album est une merveille.
Le mélange de l’electro au disco fonctionne superbement bien.
Les mélodies se retrouvent gravées dans la tête après 2 écoutes.
SI vous avez aimé le dernier Daft Punk, vous aimerez ce nouveau Jamiroquai.