Netflix aime multiplier les projets bien différents et, avec Atypical, souhaite nous interpeller sur l’autisme, mais de la façon la plus banale qui soit. Le risque était peut-être là…
Le bon ton. On suit donc Sam à un moment où le garçon commence à s’intéresser à une chose de son âge : le sexe. Une situation qui met bien évidemment toute sa famille dans le plus grand embarras, entre sa mère ultra protectrice, son père qui ne sait jamais comment agir, et sa sœur qui rêve d’attention. Des personnages attachants et une ambiance à la fois douce et amère, entre rires et émotions, sans rester trop dans l’un ou l’autre. Un équilibre délicat maintenu par le comique de Sam, volontaire ou non.
Excessivement gentille. Et c’est dans cette volonté de finalement traiter l’autisme dans sa normalité qu’Atypical se montre parfois trop maladroite dans sa retenue et dans sa volonté de tout dédramatiser (contrairement à l’excellente Speechless). La série fourmille d’excellentes idées, mais ne va jamais au fond des choses, la faute à un format court (8 épisodes de 33 minutes) l’empêchant de vraiment développer cette vie de famille si particulière. Une douceur qui mériterait un peu plus de piquant lors, on espère, d’une saison 2.
3 commentaires
C’est sa petite sœur Casey.
Mais tout à fait ! Autant pour moi, merci 🙂
Parent de 2 enfants autistes de haut niveau dont un garçon , je trouve cette série très juste. Il est assez rare que l on ne voit pas les stéréotypes habituels dans une série , ici on y voit la réalité avec une certaine connaissance du vécu autant au niveau des parents que du jeune homme.
Cette série pourrait même devenir un outil pertinent pour beaucoup de professionnels. Pour rendre accessible la compréhension d’un handicap invisible des séries de ce type sont très adaptées.
Merci a l auteur