S’il faut une raison pour se jeter sur Alex, Inc. c’est bien le retour de Zach Braff sur le petit écran. S’il faut une raison pour ne pas regarder cette nouvelle série : pour l’instant tout le reste.
Zach Braff en solo. L’acteur porte le show sur ses épaules et ce n’est pas étonnant quand on observe un peu son personnage d’Alex Schuman, sorte de mixte entre la folie de JD dans Scrubs et le ton mélancolique et pourtant profondément optimiste de ses longs-métrages (Garden State et Le Rôle de ma vie). La série transpire ainsi de la même bienveillance et de l’envie de bien faire que son acteur principal, ce qui lui permet de provoquer une certaine sympathie à son égard.
Trop discret. Sauf que même en étant gentil, on doit reconnaître que Alex, Inc. manque cruellement d’arguments pour nous maintenir dans cet état très longtemps. Sorte de mélange entre la comédie familiale et le sitcom de bureau, la série ne se montre originale ni dans l’un ni dans l’autre et peine à nous intéresser dans les deux cas. On a le sentiment que le show ne s’assume pas ou qu’il ne sait pas dans quelle direction aller. Zach Braff est un magnifique conteur certes, mais encore faut-il avoir quelque chose à raconter.