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Accueil - Critique Adolescence saison 1 : la claque british de Netflix
Critique Adolescence saison 1 - la claque british de Netflix
©Netflix
Série

Critique Adolescence saison 1 : la claque british de Netflix

Axel PC Axel PC20 mars 2025Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:23 mars 2025
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Adolescence, mini-série Netflix en 4 épisodes créée par Stephen Graham, est un thriller dingue où chaque épisode est tourné en un seul plan-séquence d’une heure, sans coupe ni artifice. Incroyable, tout simplement.

Après l’accusation de meurtre portée contre leur fils de 13 ans, une famille britannique se retrouve submergée dans la tourmente judiciaire. Petite nouvelle pépite de Netflix (comme quoi les séries british et originale semblent être les ovnis au sein de la plateforme), Adolescence plonge dans un phénomène de société en préférant, au whodunnit habituel, explorer une sorte de « whydunnit » et en axant son approche technique hallucinante non sur l’action mais plutôt sur chaque nuance du drame familial qui se trame. C’est bouleversant de sincérité, un must-see.

Critique Adolescence saison 1 - la claque british de Netflix
©Netflix

Aux commandes d’Adolescence on retrouve Stephen Graham (Snatch, The Irishman, Peaky Blinders..) à la fois la créateur, co-scénariste et interprète de cette magnifique mini-série. À ses côtés, Jack Thorne (Shameless, Enola Holmes, His Dark Materials…) co-signe un scénario traitant avec délicatesse les dynamiques familiales et les enjeux humains en même temps qu’une violence psychologique assourdissante. La réalisation est d’ailleurs confiée à Philip Barantini (déjà adepte du plan-séquence dans The Chef, lui aussi avec Stephen Graham), qui relève le défi colossal du plan-séquence avec une maîtrise bluffante. La caméra, omniprésente et sans interruption, capture avec un réalisme fou l’incompréhension, la douleur et la stupeur face à une tragédie finalement universelle.

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Adolescence repousse donc les limites techniques en proposant quatre épisodes entièrement filmés en plan séquence, en temps réel, sans aucune interruption ni raccords invisibles. Cette technique impressionnante (on est habitués aux « faux » plans-séquences comme dans Tyler Rake, où les raccords entre les prises sont dissimulés pour segmenter l’action et faciliter la mise-en-scène) crée une immersion totale, nous plongeant au cœur même de l’action, sans échappatoire possible. Chaque épisode est un tour de force logistique où la caméra passe d’un drone à une voiture ou à plusieurs opérateurs successifs dans une chorégraphie millimétrée qu’on a du mal à imaginer. Une réalisation, proche du théâtre filmé, qui vient donc accentuer magnifiquement le réalisme et l’intensité émotionnelle du récit.

Le choix radical du plan-séquence impose alors aux acteurs une performance continue (et évolutive !), sans droit à l’erreur, de quoi galvaniser la tension dramatique et l’authenticité émotionnelle. La caméra reste constamment au plus près des personnages, nous forçant à contempler leurs moments de douleur face au séisme qui percute leur vie. Jamais intrusive, la réalisation privilégie une approche « character-driven » qui est ici à poussée à son paroxysme, nous rendant témoins impuissants face à l’immuabilité d’une tragédie qui se déroule sous nos yeux.

Critique Adolescence saison 1 - la claque british de Netflix
©Netflix

Ainsi, en plus de son aspect formel, Adolescence porte un regard lucide et nécessaire sur des problématiques contemporaines comme la violence insidieuse des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire ou les dégâts psychologiques qu’engendre notre société hyper-connectée. La série dénonce aussi brutalement la culture masculiniste toxique et l’idéologie « incel » où, à travers les dialogues entre élèves, les commentaires échangés en ligne ou les rumeurs, elle met en lumière l’objectification des femmes et les effets dévastateurs d’un accès non régulé à des discours haineux par des enfants encore en construction. À l’inverse d’une série comme 13 Reasons Why (également de Netflix), qui utilise une narration complexe voire capillotractée, Adolescence choisit d’affronter ces problématiques frontalement, avec un réalisme sans concession. Le scénario aborde ces thématiques similaires sans faire dans l’esbroufe et préfère une approche réaliste et universelle, permettant au récit de frapper fort via son apparente simplicité, en faisant abstraction de situations spectaculaires pour se focaliser sur des gens ordinaires, malheureusement dévastés.

Une sobriété qui rend la série encore plus troublante, car elle reflète une réalité tangible où l’horreur pourrait frapper n’importe qui. On se retrouve pris au piège dans une histoire qui, loin du drama artificiel, évoque avec justesse les drames de la vraie vie. Ici, l’enquête criminelle importe finalement peu car ce qui compte véritablement, c’est de comprendre pourquoi un jeune garçon a pu agir de la sorte. D’autant plus que la série se pose en regard omniscient et impartial. Jamais moralisatrice, jamais accusatrice, elle ne cherche pas à orienter le spectateur vers une lecture unique des événements mais prend le choix du retrait clinique. Elle expose, elle observe, laissant chacun tirer ses propres conclusions devant une telle horreur sourde et latente. Grâce au plan-séquence, le hors-champ prend tout son sens, nourrissant notre imagination et renforçant la tragédie vécue par les personnages alors que tous semblent se résigner face à l’incompréhensible.

Critique Adolescence saison 1 - la claque british de Netflix
©Netflix

Pourtant, contrairement aux tropes habituels du genre, Adolescence évite soigneusement les personnages et situations stéréotypés. Tout ici sonne « vrai », authentique, sans artifices inutiles. Le récit ne cherche pas à tout montrer mais à plutôt à nous interroger. Alors, pour portrayer tout ça, Stephen Graham offre une performance folle et profondément touchante dans le rôle du père frappé par l’incompréhension. Ashley Walters apporte une stature crédible et rassurante en tant que policier en charge de l’enquête, tandis qu’Erin Doherty incarne avec une finesse rare la psychologue confrontée au jeune accusé. Mais la véritable révélation reste justement le jeune Owen Cooper, prodige en devenir, impressionnant par l’intensité émotionnelle et l’ambivalence de sa prestation, qui pourrait bien lui valoir de prestigieuses récompenses. Wait and see.

Adolescence s’impose comme une œuvre brute et immersive, où la prouesse technique sublime un récit d’une authenticité déchirante. En plongeant le spectateur au cœur d’un drame familial à la banalité terrifiante, la mini-série ne cherche ni à juger ni à expliquer. Elle constate. Et c’est là toute sa force.

Adolescence est disponible sur Netflix depuis le 13 mars 2025.

Avis

10 fuckin' hell

Adolescence est une série incontournable, aussi bluffante via son utilisation des plans séquences que par sa capacité à explorer avec sincérité les répercussions d’une tragédie familiale contemporaine. Une proposition follement réaliste et authentique.

  • Moyenne des lecteurs (1 Votes) 2.3
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