C’est l’histoire d’un type soumis à sa copine. Manque de pot, celle-ci est également une psychopathe de service qui n’aime rien de mieux que de transformer un braquage en scène de crime. Pour s’en sortir, le pauvre gars devra apprendre à faire face à sa castratrice et à une belle brochette de campagnards dégénérés. Si ce pitch vous paraît familier, pas de panique : vous voilà dans 68 Kill.
La violence c’est rigolo. Sans vouloir jouer les vierges effarouchées, il faut reconnaître que rire de l’hyperviolence demande un certain doigté. 68 Kill choisit de s’y vautrer avec une autosatisfaction limite malsaine, que seule la sincérité remarquable de son interprète principale sauve de la noyade. Par exemple, doit-on rester hilare face à l’obsession maladive d’un des personnages pour la torture ? Le long-métrage en semble convaincu.
Une femme ça aime le pognon. Cette phrase vous interpelle ? Gare alors à l’indigestion devant 68 Kill, où les femmes sont toutes libidineuses, vénales, folles à lier ou dangereuses à en mourir. Si les hommes possèdent les mêmes défauts, ils ne sont pas au final ceux dont il faut se méfier, sous peine de danger.