Pour ceux qui n’ont jamais vu The Shining, je ne peux que recommander de le regarder sur grand écran. Vous ne l’oublierez pas de sitôt.
Après cette projection de The Shining au Palais des Festivals dans une copie restaurée magnifique et avec une ambiance digne d’une projection d’un film bollywoodien devant un public indien (on exagère peut-être un peu….), on ne peut que ressortir en transe de ce classique de l’horreur réalisé par l’éternel favori des cinéphiles, Stanley Kubrick.
Définition du mot « Kubrick ».
Kubrick : adj. masculin, désignant un film hors-norme, à la réalisation stratosphérique et qui laisse le spectateur dans un état de béatitude extrême.
En soi, il n’est presque plus nécessaire de mentionner toutes les qualités de ce film qui sont si nombreuses mais aussi très connues. Entre la performance cartoonesque mais tétanisante de Jack Nicholson, la musique terrifiante, les longs travellings en steadicam ou encore l’attention dans les détails, The Shining montre qu’il est un classique parmi les classiques.
Une mauvaise adaptation ?
Au lieu de rédiger ce que tout le monde a déjà écrit, on va revenir sur un célèbre conflit entre Stephen King, l’auteur de l’histoire, et Kubrick. En effet, ce dernier a pris des libertés conséquentes avec le bouquin, ce qui n’a pas été apprécié par l’écrivain. Néanmoins, Kubrick a montré une chose importante, qui à l’heure du cruel débat entre les livres Game of Thrones et la série, mérite d’être souligné : un livre et son adaptation filmique sont deux œuvres à part entière qui n’ont pas à être comparées. Elle ne sont pas écrites avec la même langue artistique. Les deux valent d’être lues/vues et on devrait être content de découvrir en deux langues différentes un univers qu’on adore.