On dirait ton père est une pièce entre drame et comédie. Une expérience scientifique qui tend à démontrer que notre héritage génétique détermine qui nous sommes. Ou peut-être finalement, à nous prouver l’inverse…
Une réflexion sur notre construction identitaire. On dirait ton père nous amène à nous interroger sur le poids de l’hérédité. Mais aussi sur l’impact de nos expériences de vie sur qui nous sommes, et sur l’expression de notre libre-arbitre. Ainsi, à travers l’évolution de trois êtres, on se questionne sur la possibilité de s’extraire de ce moule pré-fabriqué par la génétique ; de poser notre bagage pour nous envoler, peut être, vers une autre destination.
Quelques zones d’ombre. Après une mise en route un peu longue pour poser le contexte, les trois comédiens nous emmènent avec humour et tendresse dans les méandres de leur construction personnelle. La mise en scène est bien pensée. Et permet quelques envolées un peu burlesques. Dommage toutefois que l’on ne comprenne pas toujours bien le lien entre certains traits de personnalité mis en avant et l’origine – génétique ou pas – qu’ils sont supposés avoir.
On dirait ton père, de Camille Broquet et Marion Pouvreau, se joue du 07 au 30 juillet au Festival Off d’Avignon, à l’Atipik Théâtre, tous les jours à 15h10. Puis du 13 septembre au 25 octobre à Paris, au Laurette Théâtre, à 21h30.
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