Clairement on trolle un peu, mais quand le réalisateur Robert Rodriguez et le producteur Jon Landau nous parlent de leur Alita : Battle Angel, un nom revient sans cesse : James Cameron.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, petit retour sur l’événement : nous avons eu la chance d’assister à une projection de trente minutes d’extraits en IMAX 3D consacrées à Alita : Battle Angel. Nous ne reviendrons pas en détails sur ces images puisque nous en parlions déjà, du moins en partie, ici, néanmoins on retiendra deux choses : la 3D tient ses promesses et la séquence du Motorball promet d’être l’une des meilleures du film. Aurait-on enfin une adaptation de manga digne de ce nom ? On a envie d’y croire.
Surtout que ce portage de l’oeuvre de Yukito Kishiro, plus connue sous le nom de Gunnm chez nous, est un projet de longue date d’un petit monsieur absolument pas célèbre, un certain James Cameron (Titanic, Terminator, etc.). Quinze ans qu’il mûrit son idée, sauf que bien occupé par les suites de Avatar, il laisse le bébé entre les mains de Robert Rodriguez (Une Nuit en Enfer), tout en continuant de superviser en compagnie du producteur Jon Landau.
Alita : Battle Angel et la caution James Cameron
Inutile de se mentir, si on aime Rodriguez, il semble faire office d’exécutant sur Alita : Battle Angel. S’il n’est pas derrière la caméra, le papa de Avatar apparaît partout, de la vidéo d’introduction (il aime faire de la promo, même pour Terminator Genisys) jusqu’au script de plusieurs centaines de pages qu’il a écrit pour ce métrage. Et quand les fans réagissent mal lors de la mise en ligne de la première bande-annonce et les gros yeux de son héroïne, c’est Cameron lui-même qui appelle l’équipe : « Les fans ont raison… il faut les faire encore plus gros ! ». Résultat, une augmentation de l’iris de 30% et de ce qu’on en a vu, ça passe comme une lettre à la poste.
Tout ça pour dire que l’ombre du bonhomme plane sur chaque aspect du métrage et pour Rodriguez, il était important qu’on sente « que c’est aussi un film de James Cameron ». Une pression supplémentaire ? Plutôt un « rêve » pour un cinéaste habitué à travailler à plusieurs mains. Surtout qu’il l’assure : le résultat final lui appartient tout autant et il a pas mal retravaillé le scénario initial à sa sauce pour le raccourcir et « se rapprocher des personnages ».
Au final, qu’importe le marionnettiste puisque nous avons là deux noms synonymes de qualité et si Alita : Battle Angel tient toutes ses promesses, chacun méritera d’être remercié.