Remedy aime raconter des histoires. Après nous avoir servi un très bon cru avec Alan Wake, le studio finlandais nous sert un autre verre de vin rouge avec Quantum Break. Les saveurs sont-elles toujours exquises ?
Vous suivez Jack Joyce, baroudeur qui revient à Riverport voir l’expérience temporelle de son ami Paul Serene. Mais à l’arrivée de son frère, tout part en sucette et vous vous retrouvez dans un méli-mélo qui mélange voyages temporels, multinationales diaboliques et apocalypse. Quantum Break propose une histoire bien écrite, distillée entre des cinématiques in-game et des scènes tournées avec des acteurs.
Si le scénario se révèle être le point fort du titre, la qualité des graphismes et le détail des décors n’en démordent pas, au contraire. La modélisation des personnages et leurs expressions sont parfaitement maîtrisées et l’utilisation de l’éclairage est particulièrement réussie. Malheureusement, Quantum Break n’échappe pas à quelques freezes et ralentissements…
Concernant le gameplay, les choses se corsent. D’un classicisme absolu, le titre ne surprend jamais dans ce domaine. Les gun-fights ronflants s’enchaînent sans passion, à grands coups d’ennemis de plus en plus forts et de cover-system automatique. Dommage que l’utilisation à outrance des pouvoirs du héros devienne rapidement lassante.
En conclusion, Quantum Break nous sert un vin sucré bien qu’un peu amer…