Blood and Wine est titanesque ! Ce DLC renouvelle la claque de The Witcher 3 plus d’un an après sa sortie, lui assurant le podium de meilleure expérience RPG de sa génération.
Fernandel en armure. Toussaint n’a rien d’une nouvelle petite map ou ersatz de Velen et Skellige. Immense, elle propose une tonnes de nouvelles quêtes et un plot principal. Tranchant avec les sombres forêts et montagnes nordiques, elle tient plus du sud de la France, colorée, chatoyante et vibrante de la verve des chevaliers qui la protègent.
Un jeu dans le jeu. Le titre ne se contente pas d’une nouvelle épopée. Cette extension cristallise tout ce qui a fait de The Witcher 3 une référence pour proposer le tout, un cran au-dessus encore. Nouvelles armures de Sorcelleur à crafter, nouvelles options d’évolution, interface repensée, quêtes annexes à foison, écriture d’une rare justesse, nouveaux thèmes musicaux et rehausse graphique.
En l’état The Witcher 3 : Blood and Wine tient plus de l’opus à part entière que de la simple extension. Là où d’autres développeurs se contentent du minimum, CD Projekt Red ne se retient pas. On sent ici une réelle envie de proposer un nouvel émerveillement ludique, une générosité qui conclue cet épisode de bien belle manière.
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