Épisode spécial pour fêter les vingt ans d’existence de la licence, le nouveau Tales of Zestiria retourne aux sources en reprenant la formule traditionnelle du RPG japonais. Développé et édité par Bandai Namco Games, ce nouveau chapitre de la série a pour objectif de renouer avec les adulateurs des Tales of. Pari réussi?
Sorey, après avoir retiré l’épée sacrée piégée dans un rocher, devient le Berger, héros destiné à combattre le mal absolu qui s’est déversé sur le monde. Un scénario classique sur fond de légende du roi Arthur : le retour aux origines semble respecté.
Comme dans chaque opus de la saga, le gameplay en combat se révèle efficace, exigeant, mais parfois confus à cause d’une caméra qui suit le monstre visé et qui n’en fait qu’à sa tête dans les zones étroites. Pour en découvrir toutes les subtilités, il vous faudra passer une dizaine d’heures en compagnie de nos héros. Les graphismes décevants enchaînent aux décors vides, couleurs fades et ralentissements soudains. Le plaisir d’exploration en serait totalement gâché si une bande sonore exceptionnelle, signée par Motoi Sakuraba et Go Shiina ne venait pas sauver le tout.
Malgré tout, Tales of Zestiria se révèle être un bon Tales of en dépit d’une réalisation graphique perfectible.