Steel Division : Normandy 44 est le fruit de la collaboration entre deux géants de la stratégie : Paradox Interactive (Europa Universalis…) et Eugen Systems (Wargame…). Avec un héritage aussi lourd à assumer, l’enjeu était de taille. Le résultat est-il à la hauteur ?
Fire and Steel. Prenant la tête des armées de l’Axe ou des Alliés pendant le débarquement 1944, le joueur est tout de suite confronté à la profondeur du jeu. Exit les simplissimes Age of Empire et autres Cossacks, Steel Division assume son héritage avec un réalisme impitoyable. Un tank qui dépasse d’un buisson est une carcasse en devenir. De fiers panzergrenadiers sans visibilité se feront martyriser par la première bande de troufions venue. Gérer vos troupes est un challenge permanent.
L’Art de la Guerre. Le jeu saura vous prendre aux tripes et ne plus vous lâcher. On est immédiatement dans l’ambiance, servi par des graphismes fluides et lisibles malgré la quantité d’informations à l’écran. Qu’il s’agisse de la campagne solo et de ses cutscenes en images d’archives ou du multijoueur qui vous met aux commandes des plus célèbres unités de la Seconde Guerre Mondiale, Steel Division : Normandy 44 vous forgera une âme de guerrier, de gré ou de force.