Sherlock Holmes the Devil’s Daughter, quatrième opus de la saga, nous embarque à travers 5 intrigues du célèbre détective. Comme Tobby, les développeurs ont-ils eu du flair ?
Un gros effort a été réalisé sur les graphismes et si tout n’est pas encore parfait, l’ensemble fait plaisir à voir. L’univers nous entraîne à travers des lieux variés à l’identité visuelle marquée : on se plaît à retrouver une Londres vivante et aussi jolie ! Il en va de même pour l’ambiance sonore et la musique parfaitement orchestrée.
Mais le plus gros intérêt du titre se situe au niveau de son gameplay. The Devil’s Daughter alterne différentes phases de jeux qui varient au fils des enquêtes (choix multiples, observation, filature, autopsies, déduction, flair canin…), se renouvelant ainsi sans cesse. C’est bien simple nous n’avons vraiment envie de quitter l’ordinateur que lorsqu’une investigation s’achève. L’ensemble est évidemment lié grâce à un scénario général tout aussi prenant, distillé au fur à mesure des chapitres. Tournant principalement autours des relations du célèbre détective avec ses proches, il révèle une nouvelle facette du personnage.
S’écartant des précédents épisodes, la virage action de la saga décevra certainement quelques puristes mais ravira un public bien plus large. Sa vingtaine d’heures de jeu, ses différents modes de difficulté, et évidemment les répercutions en fonction de vos déductions et choix moraux rendent le jeu particulièrement addictif !