Dans les années 80, les jeux d’arcade usaient du « die and retry » pour motiver les joueurs à se surpasser et cumuler les coins. Cette combine revient au goût du jour avec le tout récent Red Game Without A Great Name. Présentations.
L’histoire commence avec une petite cinématique d’introduction où un inventeur construit un oiseau mécanique, ayant le pouvoir de se téléporter. Le scénario s’arrête ici, laissant place à une soixantaine de niveaux à parcourir, plutôt rapides à terminer (comptez quelques heures de jeu). Les décors artistiques, teintés de rouge et de noir -Stendhal aurait été fier- s’avèrent plaisants à regarder. Dommage que la bande-sonore soit trop discrète pour être appréciée à sa juste valeur…
Mais l’intérêt se porte principalement sur la prise en main du soft et de sa difficulté ô combien succulente. En scrolling horizontal, le joueur doit user de la téléportation pour déplacer le piaf en évitant les pièges en tout genre. Un gameplay classique et efficace, qui s’enrichit régulièrement de nouvelles possibilités qui augmentent la complexité du titre, évitant toute lassitude. Un très bon point !
Red Game Without a Great Name surprend par son originalité et sa dose de challenge maîtrisée : un must-have pour les friands de difficulté grandissante.