Malgré une communication amère, Doom constitue-t-il un digne héritier du FPS légendaire de 1993 ?
La couleur est donnée par le sang : le Doomguy n’hésite pas à tout cochonner ! Cette entrée en matière se fait d’un coup-de-poing, soulignant une volonté de mettre de côté la dimension « simulateur de lecture d’e-mails » qu’avait Doom 3. La série revient à la source de son succès : la violence et la nervosité, pour une jouissance intense !
Le troisième épisode n’est pourtant pas oublié : cette fois-ci optionnels, et relativement intéressants, d’innombrables documents viennent appuyer une ambiance oppressante, accentuée par votre fragilité en mode Ultra-violence. Ce dernier possède une difficulté parfaitement jaugée et chaque surplus de confiance se solde par la mort. Restez vifs, amassez les bonus, adaptez-vous souvent, car la multitude d’adversaires variés ne vous laissera aucune chance ! Si le gameplay peut se montrer légèrement redondant, il s’avère bien rythmé et extrêmement addictif !
Au côté shooter s’ajoute un level-design labyrinthique, pour un côté exploration, heureusement facilité par une carte claire, rappelant l’illustre Metroid Prime ! Complétez l’ensemble par deux modes Nightmare, un arbre de compétences complet et un excellent créateur de cartes, pour obtenir une durée de vie grandement étendue. Doom incarne décemment le messie tant attendu, satisfaisant toutes nos espérances !