Housemarque fait partie de ces studios à avoir bien profité de la tutelle de Sony. Boostées par des moyens plus conséquents, leurs productions ont bénéficié de grands soins. Alienation, leur dernier titre, n’est pas sans rappeler Dead Nation, un de leur plus gros succès.
Une fois encore, nous voici face à un titre à l’orientation arcade assumée. Le contexte et l’histoire ne sont rien de plus que des prétextes à shooter de l’alien. L’attention rivée sur le gameplay, nous découvrons un titre aux sensations familières, Dead Nation n’est pas loin et Housemarque semble avoir utilisé la même marmite. Des nouveautés sont cependant présentes avec un arbre de compétences, 3 types de personnages et un système de loot. Malheureusement, le tout manque de profondeur et tient plus lieu de gimmick que de réelles fonctionnalités.
Visuellement, le studio fait encore des merveilles, les décors sont fouillés, les animations fluides et les effets de lumières réussis, un réel plaisir pour les yeux. Cependant, les développeurs semblent bien vite rattrapés par la convenance de la thématique. Artistiquement, rien ne ressort réellement, donnant un aspect très générique à l’ensemble.
Le studio s’appuie trop sur ses acquis. Loin d’être mauvais, Alienation est malencontreusement vite noyé par un sentiment de déjà vu, aussi bien visuellement que manette en main.