Agony, développé par PlayWay, entraîne le joueur dans les tréfonds des Enfers, où l’ambiance morbide et tourmentée, les rencontres perturbantes et les scènes horribles pourraient bien avoir raison de sa santé mentale…
Des pupilles à l’agonie. Qui dit enfer dit rouge, noir, feu et sang. Si l’environnement de notre malheureuse âme précipitée dans les abysses répond bien aux exigences de l’Inferno, la qualité des textures nous torturera dès les premiers instants ! Autant le dire tout de suite, entre le tearing omniprésent, la répétitivité des décors et un level design peu inspiré, Agony a bien dix ans de retard ! Rajoutez y une maniabilité atroce, exacerbée par des chutes régulière de framerate et vous aurez une idée de l’épreuve qui vous attends…
Vouloir et pouvoir. Agony n’aura de cesse d’émoustiller le joueur qui entrevoit les possibilités du jeu sans jamais y accéder. L’ambiance sonore est correcte, l’intrigue originale et cela suffirait presque à lui pardonner ses défauts, à sombrer davantage dans sa folie. Puis l’on retombe sur un énième copié collé d’un puzzle déjà peu prenant initialement. Épuisé par l’éternité à scruter l’obscurité qui nous use les rétines et les neurones, on jette la manette…