Dans S’il se passe quelque chose…, Vincent Dedienne nous parle d’un thème encore jamais abordé au théâtre : lui ! Pourtant, si – comme nous – vous êtes ultra-fan de ce chroniqueur de génie révélé dans Quotidien, préparez-vous à quelque chose qui n’a absolument rien à voir…
Pas accessible à tous. Si le spectacle est intéressant de par sa forme hybride, entre théâtre et One-man show, le fond est en revanche assez creux. Vincent Dedienne nous parle timidement de son enfance, de son parcours… Mais surtout, il nous abreuve de références culturelles d’une autre époque. Et il finit par perdre une partie de la salle (dans laquelle les rires ne fusent d’ailleurs pas). On décroche de temps en temps, et on se raccroche à la sympathie de ce jeune artiste attachant qui est tout à fait dans son élément sur scène.
Beaucoup de lenteurs. Loin du style percutant, impertinent et rythmé qu’on lui connaît dans ses chroniques, dans S’il se passe quelque chose… il ne se passe en réalité à peu près rien. Tous les sketchs gagneraient à être raccourcis. Sans parler de la fin qui s’étire à n’en plus finir… Dommage, car c’est en grande partie le public de Quotidien qui remplit la salle, mais ce n’est pas du tout à lui que s’adresse ce spectacle. Mieux vaut être prévenu…