Troisième volet de la saga avec Justin Lin en remplacement de JJ Abrams, Star Trek : sans limites montre un nouveau visage : celui d’un esprit reposé, capable désormais de s’assumer.
La naissance d’une franchise. Après deux opus où l’objectif était de renouer avec les anciens Trekkies et plaire aux nouveaux, Star Trek peut enfin viser l’ultime frontière en se créant une véritable identité. Moins obscur, plus coloré, plus fidèle, le film fait la part belle à l’action, l’humour et surtout son équipage, sans oublier de rendre hommage à ses disparus. On en prend plein les yeux et on ne s’ennuie pas une seconde.
Un épisode comme un autre ? S’il y a bien un (petit) défaut à trouver à ce Sans limites, c’est son scénario plutôt basique. Ne présentant pas de véritable enjeu si ce n’est de divertir, le long-métrage se regarde davantage comme on profiterait d’un épisode de la série. On y retrouve de vieilles habitudes (la destruction de l’Enterprise notamment) et on ne nous bouscule pas trop, avec juste ce qu’il faut de nouveautés. Les fans réconciliés apprécieront, les autres s’en contenteront.