Voir Andy Samberg, le trublion du Saturday Night Live et de Brooklyn Nine-Nine, s’attaquer aux stars de la musique a quelque chose d’exaltant. Avec son Popstar : never stop never stopping, il appuie là où ça fait mal.
Prends ça Justin Bieber ! Implicitement, on sent que son Conner se calque sur un certain Bieber. Adulescent pourri gâté, la popstar en fait des caisses, se croit tout permis et ne s’impose aucune limite. Rien que le titre fait immédiatement penser au documentaire « Never Say Never » consacré à un certain J.B. (pas le whisky, l’autre). Bref, ce dernier en prend pour son grade et avouons-le, ça nous fait bien marrer.
Pluie de caméos. La parodie se veut encore plus explicite lorsqu’on se rend compte de la pléthore de stars qui apparaissent dans le film… sauf Justin. C’est bien simple, Andy Sambert a appelé tous ses potes du SNL et de l’industrie musicale. On compterait presque un caméo par minute !
Trop long. Ce faux documentaire à charges, qui n’est pas sans rappeler Fatal, pourrait frapper plus fort s’il ne faisait pas l’erreur de traîner en longueurs et nous offrir des passages obligés dont on se serait bien passé… un peu comme la carrière de Justin Bieber quoi.