Toutes les bonnes choses ont une fin (sauf Les Simpson) et pour Penny Dreadful, elle frappa lors d’une saison 3 à la hauteur des attentes malgré quelques petits écarts de conduite.
Le mythe Eva Green. Inutile de se le cacher, cet ultime chapitre fait la part belle à LA star du show : Eva Green. Plus que jamais on plonge dans la psyché d’un personnage détruit, abandonné à ses démons, cherchant l’espoir là où il n’y a que ténèbres. Sans avoir le sentiment de tourner en rond, les scénaristes parviennent à dévoiler de nouvelles facettes de cette chère Miss Ives. Elle est la raison d’être de ses amis, de ses ennemis, de la série.
Le soin d’un univers. Penny Dreadful n’en oublie pas de clore son monde où chacun parvient à sa propre conclusion. Telle une tragédie grecque, le point final n’intervient pas sans la dose d’épique, de tristesse et même, disons-le, de facilité qu’il convient. Mais le tout se fait dans la plus grande intelligence, continuant à construire et déconstruire les mythes fantastiques sur lesquels la série s’appuie. On y trouvera sûrement à redire, mais on doit l’admettre : on se sera fait plaisir jusqu’au bout.