Disney continue sa politique d’adaptation de ses classiques en live et alors qu’on a beaucoup parlé du Roi Lion ces derniers temps, retour sur le film qui a enchanté le box-office (1,2 milliard de dollars) : La Belle et la Bête.
Magique. Qu’on aime ou non la stratégie du studio de nous revendre son catalogue dans une « nouvelle » version, on ne peut que constater le savoir-faire dont il fait preuve dans le domaine. Des costumes au décor en passant évidemment par les effets numériques, les images sont visuellement éblouissantes et nous emportent dans cette romance pleine de strass et de paillettes.
Bêtes de scène. Contrairement à son modèle, La Belle et la Bête tire davantage sa force de ses seconds couteaux que de son duo principal. Il faut dire qu’Emma Watson nous offre un jeu totalement inégal et une voix pas toujours mélodieuse tandis que son compagnon poilu a le charisme d’une mouette. De l’autre côté, qu’il s’agisse de la sexualité de LeFou ou du cabotinage génial de Luke Evans et d’Ewan McGregor, on sent une réel envie d’offrir du caractère aux personnages. Il se dégage ainsi de l’œuvre un sentiment d’humanisation et de modernité, avec une touche bien dosée de féminisme. La magie Disney quoi.