La série des années 70 L’Incroyable Hulk ressort en version restaurée HD. On a vu les 2 premiers épisodes et c’était… une expérience.
On te remet dans le contexte : la légende raconte qu’avant de devenir un colosse numérique, notre bon vieux Hulk avait l’apparence de Lou Ferrigno. Alors forcément, quand on nous parle de show des années 70, d’effets-spéciaux sans budget, de culturiste peint en vert, on signe tout de suite et on invite les copains. Tu peux nous croire, la réalité est mieux que la légende.
Rien que l’intro du premier téléfilm qui fera office d’épisode pilote vaut tout l’or du monde. David Bruce Banner et sa femme vivant le bonheur parfait lors d’une séquence qui ressemble à une publicité Meetic. On te passe les banalités d’usage qui suivent : le drame, le sentiment d’impuissance, l’expérience… et soudain, la chemise et le pantalon craquent, IL est là ! Perruque serpillière, peinture mal répartie, grognements, le héros Marvel est tout ce qu’il y a de plus kitsch… et c’est génial.
L’Incroyable Hulk, le trésor télévisuel
« La série est une réussite totale, même pour l’époque », personne, jamais. Évidemment que L’Incroyable Hulk est ridicule, mais c’est là tout son charme ! Parce que derrière, des gens se sont dit « t’en fais pas, ça passe »quand dans l’épisode Death in the Family, notre colosse met de la peinture verte sur l’ours qu’il combat avant de jeter une grosse peluche dans les airs (merci la HD qui nous permet de vraiment en profiter). À l’image de la réalisation qui aime filmer Ferrigno en contre-plongée et au ralenti pour le rendre plus imposant, toute la série transpire le système D sans même chercher à le cacher. Ça n’a pas besoin d’être bon pour être culte non ? Par contre mauvais point pour l’interprète de Banner, Bill Bixby, qui se montre excellent, allant ainsi totalement à contre-courant du reste.