Passé la surprise de voir un jeu à succès débarquer au cinéma (et qui fût aussi un carton, au point d’avoir une suite), il nous fallait voir Angry Birds au calme, histoire de bien peser les zozios.
On surpasse le jeu. Il faut reconnaître aux réalisateurs Clay Kaytis et Fergal Reilly d’avoir réussi à capter toute l’essence du jeu pour en tirer un film coloré et drôle en « personnifiant » ces oiseaux colériques. Il y a une certaine âme, voire du charme, dans cet Angry Birds aux dialogues qui font mouche. L’animation connaît quelques limites, mais ce n’est pas tant la faute du long-métrage que celle de son matériau d’origine.
Un peu plat. Concernant le scénario lui-même, c’est la douche froide. Certes il était difficile de raconter une histoire qui tienne la route en restant fidèle au jeu, mais là on navigue dans la banalité la plus totale. Les situations manquent de force et la morale fait dans le bas de gamme. Heureusement, le rythme effréné du film empêche tant bien que mal de s’y attarder vraiment. On a failli y perdre des plumes !