Après s’être attaqué au problème de la suite avec Scream 2, voilà Wes Craven face au dilemme de la fin d’une trilogie. Même s’il est revenu bien des années après avec un 4ème volet, Scream 3 se devait de clôturer sa saga en beauté, d’oublier les règles et de tout faire péter sauf que…
Il est très dur de se réinventer et le film n’échappe pas à la dur loi de la non surprise. Le scénario est le même – le premier crime, les retrouvailles du trio, le tueur qui court toujours et un final où les morts s’enchaînent – et le filon « film dans le film » est un peu usé. Et c’est peut-être parce qu’il avait senti le vent tourné que Craven donne à son film des allures de thriller plus que de film d’horreur.
Son Ghostface qui assassinait des victimes un peu au hasard s’avère être beaucoup calculateur sur ce volet, moins surprenant. Sa traque est plus minutieuse et l’enquête prend une place plus importante. Mais Craven tente de sauver les meubles en sortant de son chapeau une intrigue secondaire sous fond d’hommage à l’industrie Hollywoodienne elle aussi cachée par un masque.
Mais au fond le mélange a un peu de mal à prendre et sans massacrer la franchise, Scream 3 est un final plus divertissant qu’effrayant.
Scream 3 est sorti le 19 avril 2000. Retrouvez nos critiques de la saga Scream ici