Pour sa toute première fois derrière la caméra, Rosemary Myers débarque sur les écrans avec un ovni cinématographique. Elle quitte ainsi le monde du théâtre pour s’aventurer dans celui du 7ème art avec Fantastic Birthday (retrouvez notre critique ), un film doucement allumé et excentrique. « Les personnages sont complétement perchés, mais très attachants et hautement reconnaissables. » Un humour anglo-saxon ravageur, que la réalisatrice a voulu faire partager d’une manière particulière.
« Pantalons pattes d’eph et fibres synthétiques », l’australienne revisite la folie des 70s avec une photographie fièrement colorée et un thème qui parle à tout le monde : l’abandon de l’enfance et la découverte du monde adulte. Une évolution à la fois personnelle et universelle qu’elle raconte autour d’un imaginaire fantastique agissant comme une porte d’entrée entre ces deux tranches de vie. « Pour certains, le passage est simple, pour d’autres il est dur. Il arrive également de ne jamais parvenir à le surmonter. »
Sorte d’Alice au pays du disco, Fantastic Birthday se développe autour d’inspirations diverses et variées, que Rosemary Myers a su assembler pour créer une véritable pensée. Elle voit ainsi l’adolescence comme « un changement de priorités », un bouleversement de l’existence totalement terrifiant.
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