Pierce Brosnan revient à l’espionnage dans The November Man, condensé de tout ce qui a fait les belles heures du genre dans les années 2000, de la trilogie Bourne aux Bessoneries de type Taken. Si cette forme n’accouche bien évidemment pas d’une œuvre spécialement remarquable et si Brosnan a plus des airs de vieux grabataire que de vétéran de la CIA, on finit par se prendre au jeu.
C’est certainement parce que le film a conscience de ce qu’il est qu’on ne s’offusque pas de ses clichés à répétition et de son intrigue convenue. Malgré son usure, Brosnan fait le boulot, de même qu’Olga Kurylenko qui devrait néanmoins arrêter de se contenter de son éternel rôle de plante verte sexy. Mais si épanouissement il y a …
En bref, le réalisateur Roger Donaldson, habitué des nanars plus ou moins tolérables (Le Pic de Dante, Braquage), continue sur sa lancée sans se prendre pour un as de la mise en scène. En résulte un divertissement agréable qui n’a pas à rougir face aux autres productions d’action-espionnage contemporaines. Même si, il faut en convenir, le genre commence à mal vieillir.
The November Man sort le 29 octobre 2014 en France.
Article écrit par Kevin Renard.