Véritables icônes dans les années 80, Les Tortues Ninja (Ninja Turtles en VO) se payent une nouvelle jeunesse sous la houlette de Michael Bay producteur. Pizza, arts martiaux et Megan Fox, Kawabonga ?
Il faut reconnaître une chose : les quatre chevaliers d’écailles divertissent. À grand renfort d’action et d’humour (signé MichelAngelo), le film de Jonathan Liebesman ne lésine pas sur le spectaculaire. S’en suivent quelques bonnes scènes où le public retrouve, l’espace d’un instant, son âme d’enfant désireux de parcourir les égouts à la recherche de Leonardo, MichelAngelo, Donatello et Raphael.
Mais sous la carapace de ces justiciers se trouve un grand vide. Scénario et épaisseur des personnages sacrifiés sur l’autel du sensationnel, prônant la surenchère mal dosée – à l’image de la séquence montagnarde – et un Shredder mi-Power Ranger mi-Transformers. Politique de l’esbroufe alimentée par notre fibre nostalgique.
Si Ninja Turtles ne se révèle pas la catastrophe attendue et propose même un divertissement passable, il pèche par une absence totale de profondeur. Une erreur que son ancêtre de 1990 n’avait pas commise.
Ninja Turtles sort le 15 octobre 2014 sur nos écrans