L’univers
Étonnamment sage et lumineux, Tim Burton évacue en grande partie la dimension sombre de l’œuvre originale, le rendant plus coloré, plus léger. Très présente dans cet univers, la Seconde Guerre Mondiale ne devient qu’une toile de fond, dans un film ou la métaphore nazie n’est que survolée.
Pas exempt d’une certaine mélancolie, le métrage ne restitue que très peu la réflexion sur le syndrome de l’enfance éternelle et de ce qu’il implique, pourtant très poussée dans la version papier.