Avec la fin de cette étrange année, il est temps de revenir sur les coups de cœurs et les déceptions de nos rédacteurs quant aux séries diffusées en 2020.
Le top séries de Lea Butel
Unorthodox (saison 1)
Une mini-séries émouvante et captivante. Le fond comme la forme fascinent, décrivant une communauté a priori très repliée sur elle-même. Un univers à part que l’on observe dans l’intimité d’une de ses membres. Une œuvre dramatique de 4 épisodes qui défilent sans qu’on voit le temps passer.
Ratched (saison 1)
Consacrée à l’infirmière sadique de Vol au dessus d’un nid de coucous, cette saison 1 se suit avec bonheur. Réalisée par les créateurs d’American Horror Story dont on ressent clairement la patte, Ratched repose sur un bon scénario et un rythme haletant qui fonctionnent très bien. Un ballet sanglant aux couleurs criardes qui fait plaisir !
Kalifat (saison 1)
Autre mini-série dramatique magistrale : Kalifat dresse le portrait de deux femmes tombées dans l’extrémisme religieux. La première rêve de quitter cet univers de terreur, la seconde fait tout pour le rejoindre. Une intrigue prenante et effrayante menée de façon exceptionnelle.
Le flop de Lea Butel
Elite (saison 3)
La deuxième saison n’encourageait pas forcément une suite mais, la sexualité des adolescents suscitant beaucoup de vues, Elite a bel et bien connu une saison 3. Les personnages sans intérêt autre que physique évoluent toujours dans un monde doré qui ne ressemble en rien à celui d’un lycée. Sexe, drogue et mauvaise musique font l’apanage de cette série qui aurait vraiment dû s’arrêter à sa première saison.
Jeffrey Epstein : pouvoir argent et perversion (saison 1)
Ce documentaire en 8 épisodes devait nous apprendre plus sur l’affaire Epstein, finalement assez peu connue en France. Il faudra se contenter de l’atroce témoignage d’une jeune femme sortie de son réseau de prostitution infantile. Malgré la longueur de cette œuvre, on n’en saura pas beaucoup plus sur ses protagonistes. Qui est réellement ce milliardaire, d’où vient-il, quelle est son histoire ? Où en sont les autres complices ? Le thème a priori intéressant laisse un goût d’inachevé quant au dénouement de cette bien triste histoire.
Emily in Paris (saison 1 épisode 1)
Si les deux séries précédentes avaient au moins le mérite de raconter ou dénoncer quelque chose, ce n’est plus le cas avec Emily In Paris. Le premier épisode se compose d’une suite de clichés abhérents dont la plupart ne seraient ni plus ni moins que le vécu du créateur de la série. Sachez-le donc, les hommes parisiens ne sont autres que de beaux dragueurs idiots, les parisiens eux-mêmes font preuve d’un mépris inimaginable… Surtout, ils ne réservent pas à la pétillante, jeune, merveilleuse américaine incomprise venue les sauver, l’accueil triomphal qui lui était dû…