Comme l’année touche à sa fin, c’est forcément le moment de revenir sur les jeux vidéo qui auront marqué la rédaction en 2025.
Le top jeux vidéo 2025 de Cherno

Clair Obscur : Expédition 33
Quelle surprise de retrouver dans le top 2025 ce petit jeu dont personne n’a entendu parler ! C’est un J-RPG au monde relativement ouvert, à l’écriture épique, et au gameplay qui en aura fait rager plus d’un.e. Presque autant que les twists de fin d’Acte. L’équilibrage de difficulté est parfait, la musique est parfaite, l’écriture est parfaite, c’est d’une beauté incroyable pour un jeu AA. Grand favori pour les Game of the Year 2025, un DLC a déjà été annoncé pour 2026. On n’a pas fini de s’émerveiller et de pleurer. Mais avant, le défi est d’obtenir une place au concert Clair Obscur : Expédition 33 – A Painted Symphony
Indiana Jones et le Cercle ancien
Un pari très très risqué que d’adapter Indiana Jones en jeux vidéo. Ce qui permet d’en apprécier encore plus la réussite ! Il fallait passer après les jeux LucasArts, qui restaient une référence. Passer aussi après Lara Croft et Nathan Drake qui lui ont tout volé (vous savez que c’est vrai). Et d’expérience, les adaptations de films en jeux vidéo sont rarement réussis. Sauf ici, car c’est exactement ce que propose l’expérience : nous faire vivre un film Indiana Jones. On pourra visiter les pyramides (sans T Rex), le Vatican, frapper des nazis avec des brosses à WC, le tout accompagné de Richard Darbois en VF, doubleur historique d’Harrison Ford.C’est amusant, prenant et donne envie de revoir les films. Surtout, ce jeu fera dire : « je joue vraiment à Indiana Jones ! »
Hello Kitty Island adventure
Personne ne l’attendait, mais il est quand même parvenu à se faire une place dans ce top. Le jeu nous fait incarner un personnage mignon, dans une ile mignonne, où il faut essentiellement s’offrir des cadeaux mignons. Pas dupes, on voit bien la stratégie de Sanrio de vendre ses mascottes à l’internationale (en témoignent les ouvertures en masse des boutiques MiniSo). Mais le jeu est agréable, facile d’accès, reposant. On débloque sans arrêt de nouvelles choses, témoignage de son passé de jeu mobile, ce qui le rend addictif. D’autant que la stratégie a été gardée mais adaptée, pour fournir toujours du contenu sans que ce soit lassant ou qu’on se sente « gavé. Les internet disent même que c’est le remplaçant d’Animal Crossing. En tout cas, il oblige la licence de Nintendo à se renouveler vu tout ce qui est proposé en plus, et en mieux.
Mention spéciale pour la qualité du remaster de Final Fantasy Tactics: The Ivalice Chronicles (2025)
Pépite de 1997, ce jeu revient sur PC et consoles dans une version remasterisée. De nouvelles traductions françaises et un doublage bien réalisé viennent servir une écriture profonde qui avait marqué les esprits par sa qualité. De très nombreux personnages qui évoluent, un gameplay efficace et rodé, une navigation revue… cette version a su apporter des nouveautés en sublimant le meilleur. Sauf la caméra, qui continuera d’être parfois mal placée. Attention ce jeu demande du temps pour apprivoiser ses richesses et son encyclopédie. Mais c’est un grand classique à ne pas ignorer.
Le flop jeux vidéo de Cherno

The Elder Scroll IV : Oblivion Remastered
La déception. Tout a été fait pour qu’on l’aime pourtant ; il s’agit du meilleur jeu de la saga Elder Scroll (déso Skyrim) sortie en 2006. Son développement a été préparée dans le plus grand secret, et il a été disponible sur Xbox le jour même de l’annonce. Un très beau jeu bichonné, avec des quêtes immenses. Mais au passage on a perdu les voix françaises, la rigidité de 2006 se ressent dans l’animation, et c’est bien, bien buggé hélas. Seul Skyrim fait encore vendre avec des bugs, personne ne sait pourquoi. L’enthousiasme d’internet n’aura duré que 3 jours, le temps que sorte Clair Obscur : Expédition 33. Dommage pour ce projet definir dans le domaine très commun des « RPG à faire si on a 1an à perdre »
Légendes Pokemon Z-A
Par où commencer ? Ce n’est pas juste le flop de 2025, mais celui de ces 5 dernières années au bas mot. Une sélection de pokémons, un gameplay sans aucune nouveauté, une carte faite de gros cubes avec une texture multipliée dessus, et un moteur de jeu à la rue qui ne charge les éléments qu’à quelques mètres du personnages, gênant l’exploration et les interactions avec les personnages. On dirait un jeu en beta test, pour la Switch. Car on ne parlera même pas ici de la version Switch 2 puisque c’est la même. Le jeu est un gros doigt aux fans, qui semble dire « Kestuvafer ? On sait que tu achèteras quand même ! » Et bien Nintendo a raison, hélas, chiffres de ventes à l’appui.
Le top jeux vidéo 2025 de Charley

Clair Obscur – Expédition 33
Tout a été dit sur le chef-d’oeuvre de Sandfall. Jeu français semi-indépendant qui a récemment battu le record de récompenses aux Game Awards, et véritable démonstration créative de ce que peut faire la France dans le medium. Tout est une éclatante réussite : son univers de fantasy fésenchantée, ses perosnnages inoubliables, sa musique (probablement la plus belle BO d’un jeu vidéo sorti cette décennie), son scénario émotionnel, sa direction artistique enivrante, ses mécaniques de JRPG complètement digérées… En résulte à la fois la parfaite synthèse de ce que peut faire l’Orient et l’Occident. La naissance d’un grand studio, pour une oeuvre déjà culte !
Arc Raiders
De très loin la plus grosse surprise de l’année : l’extraction shooter d’Embark Studios est une date dans le monde du jeu vidéo multi. Réalisation aux petits oignons, parties ne se ressemblant jamais que ce soit en solo ou à plusieurs, IA révolutionnaire… Un pur bonheur dont il nous tarde de découvrir le futur tout au long des nombreuses mises-à-jour prévues. Un défaut tout de même : le soft est purement addictif !
Dispatch
Autre surprise de l’année, les anciens papas de The Walking Dead et The Wolf Among Us ont recréé un studio, et sous allés encore plus loin dans leur approche du jeu narratif. Sorte de croisement entre la série d’animation à choix multiples et du puzzle-game étonnamment efficace, Dispacth est avant tout la meilleure oeuvre super-héroïque de l’année. Irrévérencieuse, rafraîchissante et nourrie par un casting vocal d’exception, une très bonne pioche dont on attend déjà la suite !
Mentions honorables : Kingdom Come Deliverance 2, The Rogue Prince of Persia
Le flop jeux vidéo 2025 de Charley

Metroid Prime 4
On est au-delà de la déception avec ce 4e volet loooooonguement attendu par les fans d’un des plus grandes franchises de Nintendo. Non seulement le titre semble avoir 20 ans de retard d’un pur point de vue graphique (nous sommes sur Switch 2). Mais pire : en terme de game design pur le soft est en régression avec la trilogie originale. Rythme erratique, musique payante par Amiibo, structure de Metroidvania extrêmement scolaire… un triste pétard mouillé où on ne Samus pas !
Mindseye
Sous l’égide de l’ancien producteur en chef de Rockstar Games, on était en droit d’attendre quelque chose de correct venant de Mindseye. Que nenni ! Certes le scénario est plutôt captivant d’entrée de jeu, l’ambiance semi-futuriste relativement accrocheuse, mais tout le reste transpire le titre finalisé à l’urine. Textures relevant de la Ps3, gameplay de TPS sommaire, bugs à foison, game design rigide, quêtes annexes aux fraises… Un petit désastre qui a eu moins le mérite d’être court
Mafia The Old Country
Loin d’être le pire jeu de l’année, ce Mafia Origins est à la fois la preuve qu’Hangar 13 maîtrise les codes narratifs et conceptuels du film de Mafia, mais aussi que le studio est inadapté pour gérer une telle franchise. On se rappelle tous des 2 premiers opus de 2K Czech (les anciens devs de chez Warhorse Studios), mais sous l’égide d’Hangar 13 la saga n’aura eu de cesse de régresser. C’est joli, les personnages sont réussis, mais la structure d’open world est inexploitée, les missions répétitives (infiltration sommaire, gunfights programmatiques, combats nerveux au couteau et conduite) et la technique accuse de nombreux ralentissements même sur PS5 Pro. De plus l’IA aux fraises nous fait dire qu’au final toute sa dimension vidéoludique est au rabais par rapport à son scénario.
Le top jeux vidéo 2025 de Guillaume

Clair-Obscur : Expedition 33
C’est ma claque visuelle et conceptuelle. Après l’avoir terminé, je peux le dire : c’est une merveille absolue. Le jeu réussit le tour de force d’exceller sur tous les tableaux. Sa direction artistique inspirée de la Belle Époque est sublime, son gameplay au tour par tour dynamique est d’une efficacité redoutable, et son histoire est un véritable voyage émotionnel. J’ai rarement ressenti autant de frissons devant un écran ; c’est une œuvre poignante qui place la barre très haut pour le RPG moderne.
Arc Raiders
Une expérience multijoueur tout simplement excellente. Au-delà de sa réalisation impeccable, c’est son aspect imprévisible qui m’a conquis. Le jeu repose sur une tension constante : les autres joueurs peuvent être vos meilleurs alliés comme les pires traîtres. Cette part d’aléatoire humain rend chaque expédition unique et électrique. Une réussite totale dans le genre de l’extraction.
Hollow Knight: Silksong
L’attente infinie a finalement été récompensée par une suite qui surpasse l’original sur presque tous les points. Incarner Hornet change radicalement la donne : là où le Chevalier était lourd et ancré au sol, Hornet est une lame vive, capable de voltiger et de s’agripper aux rebords. C’est un titre d’une générosité folle, avec un bestiaire colossal et une ambiance mélancolique qui m’a happé du début à la fin.
Le flop jeux vidéo 2025 de Guillaume

Légendes Pokémon: Z-A (et son DLC)
Quelle déception. On espérait que Game Freak tire des leçons de l’aspect technique désastreux d’Arceus, mais Z-A s’enfonce encore plusdans la paresse et la médiocrité. Et ne parlons même pas du DLC associé, qui ressemble à un découpage commercial pur et dur pour un contenu qui aurait dû être là de base. La licence ne fait clairement plus rêver…
Call of Duty : Blacks Ops 7
Encore une année, encore un recyclage. On sent la fatigue de la franchise qui tourne en rond, prisonnière de son calendrier annuel. Entre une campagne solo qui s’évapore en 4 heures et un multijoueur qui ne propose que des ajustements cosmétiques pour justifier le plein tarif, la lassitude a définitivement pris le dessus sur le plaisir.
Silent Hill f
Une immense déception après l’avoir terminé. Le jeu passe complètement à côté de l’essence de la saga. Le gameplay est d’une lourdeur insupportable et la narration, confuse et mal rythmée, ne parvient jamais à captiver. L’ambiance visuelle ne suffit pas à sauver une expérience qui s’avère, au final, particulièrement ennuyeuse.
