Jouer à plusieurs à un Elder Scroll, de nombreux esprits furent traversés par cette idée lors de parties de Morrowind ou de Oblivion. Bethesda nous offre enfin cette possibilité.
The Elder Scroll Online nous donne surtout l’impression de ne pas savoir sur quel pied danser, sa construction se rapprochant plus d’un RPG solo avec quelques variantes multi que d’un MMO. Il vous poussera très peu vers les autres joueurs. Les combats à plusieurs deviennent vite brouillons et gâchent toute la dynamique et la versatilité du système de la saga.
L’univers se trahit d’une ambiance heroïc-fantasy dont le manque d’inspiration fait peine à voir. Une sensation partagée par l’écriture des quêtes assez inégale, plus réussie que dans d’autres jeux du genre, mais bien moins au regard du reste de la série. En ce qui concerne le portage console, l’écrin de Tamriel se voit terni par une technique quelque peu indigne de cette génération de machines. Fort heureusement, le passage à la manette n’a rien à envier au combo clavier-souris.
Malgré les efforts de Zenimax sur l’adaptation du jeu et après un an de rééquilibrages, cela semble bien insuffisant pour rattraper le matériau de base bien en retrait face à la concurrence.