Vidocq

Déjà, le film était avant-gardiste puisque c’est le tout premier à avoir été tourné en numérique. Une originalité qui fait de Guillaume Canet un mec rock, car il fallait quand même oser se lancer dans une aventure aussi futuriste.
Ensuite, si l’on s’intéresse au rôle même, il est évident qu’il sort complètement de l’ordinaire ! Un mignon petit journaliste à l’air penaud qui se révèle redoutable et maléfique, on entre dans l’univers du hardcore ! Sans oublier la petite touche gotico-punko-horreur du masque miroir.
Et la coiffure, on en parle ?! Même Bill Kaulitz (Tokyo Hotel) n’aurait pas arboré pareille abomination capillaire. Court sur le dessus, long derrière et avec des pattes effroyables sur le côté, il en faut du courage pour porter ça !
Avec Vidocq, Guillaume Canet a tenté la nouveauté. C’était plus ou moins réussi, mais c’était différent. Il s’est essayé au rôle de grand méchant, pour casser son image de gentil. Ça a d’ailleurs dû lui plaire, puisqu’il s’est depuis pris d’affection pour les personnages psychopathes en tout genre (La prochaine fois je viserai le cœur, L’Homme qu’on aimait trop).