Jo commence à nous courir sur le haricot
Toujours catastrophée, jamais contente, Jo devient de plus en plus pénible. Cette fois, elle en a après le père d’un patient. Il est, certes, horrible, et a passé sa vie à battre sa femme, mais la façon moralisatrice dont Jo a de traiter les choses est exaspérante.
Il veut simplement donner un rein à son fils moribond. Un geste qui est loin d’excuser tout le mal qu’il a causé, mais qui reste, tout de même, noble. Pourtant, Jo refuse l’idée d’accepter cet organe et préfère laisser l’enfant mourir plutôt que d’effectuer la greffe. Heureusement que les autres sont là pour prendre une décision logique et sauver la vie du jeune garçon.
Jo n’a pas eu une enfance facile, c’est vrai. Cela dit, est-il nécessaire de toujours tout rapporter à elle. Si le personnage était drôle et attachant dans ses débuts, il devient prétentieux et sermonneur. Jo n’a pas le monopole du cœur, et il faudrait que les scénaristes le réalisent avant que l’on ne puisse plus la supporter à l’écran.