Avec Scroll Era, Robert Proch nous offre une exposition tout en couleurs fluo et en perspective. En effet, à travers 26 œuvres aux formats et supports variés, il porte un regard critique et envoûtant sur la place de l’humain dans notre société ultra-moderne.
L’ère de la communication et de la solitude. Les œuvres du jeune artiste polonais mettent en lumière la façon dont notre civilisation actuelle, dominée par le virtuel, la technologie et le « scrolling », altère notre environnement et transforme notre manière d’être en lien avec les autres. Les hommes et les architectures ont donc la part belle dans ces peintures sur toile, sculptures en bois et autres aquarelles sur papier. Et c’est dans une explosion de couleurs que l’artiste raconte comment l’individualisme croissant isole.
Un relief vertigineux. Les personnages partagent des espaces sans entretenir de relations les uns avec les autres. Et c’est une sorte de spirale sans fond qui s’ouvre sous leurs pieds ; qui nous aspire littéralement à travers les lignes de fuite et les perspectives étonnantes de ces peintures. Ainsi, les œuvres sortent même parfois du cadre avec les premières créations sur bois de l’artiste qui semblent être des éclats de ses peintures. Au final, un univers futuriste d’une grande richesse.