Un Gokû égoïste et omniprésent

Si on parle autant des soucis liés aux héros de l’univers 7, c’est parce que la grande majorité d’entre-eux ont souffert de l’omniprésence d’un Gokû sur tous les fronts. À lui seul, il a éliminé 20% des adversaires et souvent les plus costauds, ne laissant à ses camarades – ou mêmes aux autres univers – que les miettes ou l’honneur de venir l’aider. Si Vegeta n’est pas en reste au niveau du nombre d’ennemis vaincus, le temps d’exposition accordé était bien plus court que son rival. C’est bien simple, sur 35 épisodes, plus de la moitié mettent en scène notre « héros ». Pour une battle royale, on peut pas dire qu’on ait vraiment eu l’équilibre.
D’autant que s’il y a une chose qui frappe dans cet arc, et même dans la série en règle générale, c’est bien le comportement de Gokû. Si dans DBZ il avait su évoluer, laissant même la jeune génération le soin de sauver le monde (Gohan contre Cell, Goten et Trunks contre Boo), ici le Saïyan ne vit que pour son plaisir de combattre sans vraiment se soucier des conséquences ou de ses amis. Durant le tournoi, on ne l’aura vraiment vu intervenir que pour aider deux personnes : Hit et rapidement Muten Roshi. Le reste du temps, soit il se bat soit il observe. Même Vegeta ait venu davantage filer des coups de main que lui… et on parle de Vegeta. Il aura fallu attendre les derniers épisodes pour le voir se rappeler de la « force » de l’amitié. Sauf que l’amitié ce n’est pas que dans un sens…